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  3. Des séances Philippe Garnier 







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  4. Night Squad, 1961, David Goodis

    Corey Bradford avait trente-quatre ans. Il mesurait un mètre soixante-quinze et pesait soixante-seize kilos. Il avait les cheveux châtain clair, les yeux gris.

    [McDermott]
    Il était trapu, il avait une bonne cinquantaine d'années. Il y avait du blanc dans ses cheveux couleur de paille, et son visage était couturé de rides profondes. Certaines étaient des cicatrices. Le côté droit de son visage était un peu déformé, et une large cicatrice dentelée descendait de on oeil droit presque jusqu'à la lèvre. [...] Ça ressemblait plus à une cicatrice de gourdin, comme si une arme contondante très lourde avait été écrasée sur le visage de l'homme et l'avait déchiré.

    [Delbert Kingsley]
    [...] cette masse de cent kilos sur un mètre quatre-vingt et ces cheveux noirs frisés et ce visage rude mais agréable [...]
    [...] ces larges épaules, toute cette masse joliment et solidement empaquetée, quelques cent kilos dans un cadre de un mètre quatre-vingts
    [...] il se trouva face à un homme de grande taille qui avait d'épais cheveux noirs, les traits rudes, sains, et le physique d'un lanceur de disque. L'homme devait avoir un peu plus de trente ans.
    [...] Le sixième homme était grand, avec de larges épaules. Le clair de lune faisait briller ses cheveux noirs frisés. Ses traits étaient rudes, mais malgré tiut sains et agréables [...]

    [Nellie]
    Elle croisa ses immenses bras sur sa large poitrine. Ses seins étaient en proportion. Elle pesait facilement cent vingt kilos, compressés sur un mètre soixante. Il n'y avait pas de graisse superflue ; tout était de la bonne viande. On aurait dit un missile vivant, renforcé et pointé sur tout homme qui aurait imaginé pouvoir la toucher impunément.

    Lillian avait des cheveux châtain foncés, des yeux marron clair. Malgré une poitrine et des hanches un peu fortes, son corps était pourtant appétissant, avec une taille de guêpe, et une charpente solide. C'était une femme exceptionnellement belle.
    Lil avait vingt-six ans.
    [...] les cheveux châtain foncé, les yeux marron clair, le teint rose qui n'avait jamais besoin de rouge ni de poudre, et il se rappela qu'elle ne mettait jamais de rouge à lèvres non plus.

    [Rafer]
    Il était très gros au niveau du ventre, de taille moyenne, et pesait aux alentours de cent trente kilos. Il paraissait solide, sa masse essentiellement concentrée dans la poitrine et les épaules.

    [Walter Grogan]
    Il avait cinquante-six ans, et l'aviron le rendait mince, musclé et rouge brique. Il avait les cheveux argentés, encore assez épais, peignés en travers du crâne, presque brillants. Il avait l'habitude de se les applatir de la main, comme s'il voulait leur conserver leur éclat. Mais il n'y avait aucun éclat dans ses yeux. Ils étaient d'un gris-jaune très pâle, mornes et sans vie, comme des loupes.

    [Lita]
    Elle était de taille moyenne, très mince. Ses cheveux étaient blond platine. Ils faisaient un contraste avec ses yeux d'un vert sombre profond.
    [...] ses cheveux blond platine à peine décoiffés, ses yeux vert sombre comme de minuscules touches émeraude.
    [...] ses yeux verts étaient écarquillés, brillants, comme si elle était en transe.

    [Walter Herley, Louis Donofrio]
    [...] tous deux étaient assez grands, et l'un à moitié chauve. L'autre avait des cheveux noirs et un visage triste, avec des cernes sous ses yeux enfoncés.

    [Macy et Lattimore]
    L'un d'eux était de taille moyenne, avec une longue mâchoire [...] L'autre était grand et proche de la cinquantaine[...]

    [Carp]
    Ses cheveux noirs clairsemés étaient lissés sur le côté avec une pommade bon marché. Le haut col amidonné était effiloché sur les bords, et les vêtements achetés dans une vente de charité montraient plusieurs pièces.

    [Anna]
    La porte s'ouvrit enfin et une jeune fille en uniforme de femme de chambre avec le col déchiré et des cheveux noirs ebouriffés resta là, la respiration haletante, les yeux humides. Elle avait à peine vingt ans, et ses traits avaient quelque chose d'asiatique. Il supposa qu'elle venait d'Inde. Elle était assez maigre, avec les hanchestrès étroites ; elle semblait un peu trop fragile pour ce qui l'avait fait pleurer, quoi que ce fût. Il la regarda de plus près, et aperçut une coupure près du coin de sa bouche. Elle saignait légèrement.

    [des voisins]
    Elle était grande et osseuse, et ses cheveux étaient presque entièrement blancs. Elle paraissait avoir une petite soixantaine d'années. Elle avait du sang séché sous le nez, et un oeil au beurre noir. [...]
    un jeune Philippin, très petit, mince, était assis tout droit sur un lit, le visage zébré de rubans brillants de sang oagulé, là où les ongles l'avaient griffé. Sa bouche était tordue, comme si sa mâchoire était déboîtée. Son oeil gauche était fermé, enflé et de la couleur d'une prune.


    (Traduction, 1986, Christophe Mercier)




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  5. Black Friday, 1954, David Goodis

    Frieda était ce qu'on appelle une "personne forte". Du soixante-quinze kilos au bas mot, mais pas du mou, du compact, le tout réparti sur un mètre soixante- deux, bien moulé, majestueux. [...]Ses mollets massifs, ronds et potelés, comme le reste, faisaient ressortir la minceur des chevilles[...] Sa chevelure blonde platine, tout ébouriffée, lui retombait en grosses boucles sur le front et lui descendait derrière les oreilles en un bouillonnement qui lui couvrait la nuque. Elle avait les yeux marrons, vifs et plein de santé. Très peu de rimmel. Et, sous son nez au dessin élégant, sa bouche charnue rutilait d'un rouge violacé. Le fard étalé sur ses joues rondes était d'un rose foncé, avec un soupçon de mauve.
    Elle n'avait pas une ride. {...} Trente quatre ans.

    [Myrna]
    [...] une fille d'une minceur extrême, ayant un mètre cinquante-cinq au maximum, avec une peau laiteuse et des cheveux très noirs. vingt-six ans [...] Ses yeux étaient gris perle, avec des reflets violets.

    Charley faisait dans les un mètre soixante-douze; il était plutôt mince. Ses cheveux argentés, très drus, prenaient naissance sur un front bas et serein. Partagés par une raie au milieu, ils étaient ramenés obliquement en arrière et plaqués à la brosse, sans eau ni fixatif. Ses yeux étaient bleu clair, son nez court et énergique. Ses lèvres avaient quelque chose de mystérieux, tout à la fois volontaires et indulgentes. Quant au visage, il conservait les vestiges du hâle foncé de l'été précédent.


    (Traduction, 1955, François Gromaire)


    The Blonde on the Street Corner, 1954, David Goodis


    Elle portait un manteau de rat musqué, serré à la taille, qui accentuait la courbe de ses hanches longues. Coupé plutôt court, il dévoilait aussi ses jambes dont les mollets galbés complétaient harmonieusement la finesse de ses chevilles. Quant aux talons hauts sur lesquels elle était juchée, ils mettaient en valeur, en la surélevant de plusieurs centimètres, les contours provocants de sa lourde poitrine.

    Dans la glace, le dévisageant à son tour d'un air un peu las et agacé, il découvrit un homme jeune, mesurant un mètre soixante-treize pour soixante-dix kilos. Cet homme avait trente ans [...] Il avait des cheveux raides d'un blond terne, des yeux marron clair, un nez droit.

    Grand et maigre, avec une mine de crève-la-faim, Ken avait trente-quatre ans.

    Dingo avait trente-trois ans. [...] Il était petit et mince, [...] plaquait ses cheveux sur son crâne à l'aide d'une épaisse couche de cosmétique. Il était rare que Dingo prenne un bain.

    George[...] avait trente-et-un ans.[...] Ses cheveux étaient d'un blond pâle, presque blanc ; il avait des yeux d'un bleu délavé, et la peau très blanche. Il était de taille moyenne, et de poids moyen, également ; il avait des poignets très robustes.

    [Norman Creel]
    Il avait cinquante ans [...] Il avait des cheveux bruns et clairsemés, teintés de gris, rejetés en arrière. Ses yeux plissés de rides étaient marron clair. Sur le côté gauche de son visage courait une cicatrice longue de dix centimètres, à l'endroit où un pain de glace de quinze kilos, glissant d'une étagère de l'usine, lui était tombé dessus.

    Agnès, âgée de vingt-quatre ans, avait un physique extrêmement ingrat.

    Grande, très maigre, Pauline avait des dents de lapin et des taches de rousseur. Elle avait vingt-cinq ans.

    Mabel avait vingt-sept ans. Elle était petite ; elle avait la taille épaisse et les chevilles lourdes.

    Elle avait vingt-trois ans. ses cheveux étaient d'un blond cendré, presque de la même couleur que ses yeux. Elle avait une peau douce, blanche et propre. Mais ses joues n'avaient aucune couleur. Elle était pâle. Elle ne portait pratiquement pas de maquillage, si ce n'était un peu de rouge à lèvres,  plus orange que rouge. [...] Elle s'appelait Edna Daly.

    [contremaître dans bâtiment]
    Il avait trente-trois ans. [...] C'était un homme d'un mètre quatre-vingts, qui pesait plus de quatre-vingt-dix kilos. [...] Ses cheveux, comme ses yeux, étaient très noirs et luisants ; son menton et ses joues, bleuis par une bouche très dure qu'il devait raser deux fois par jour.



    (Traduction, 1986, Jean-Paul Gratias)
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  6. The Moon in the Gutter, 1953. David Goodis


    [William Kerrigan, docker]
    C'était un homme fort, plus important par sa carrure que par sa taille. Il était surtout large d'épaules et cela donnait une puissante stature d'un mètre quatre-vingt-dix et de quatre-vingt-dix kilos de muscles d'acier. Il avait des cheveux noirs et épais qu'il peignait simplement, des yeux bleus et un nez qui avait été cassé deux fois mais qui s'accordait toujours avec le reste de son visage. Le côté gauche de son front était barré d'une cicatrice profonde et sinueuse, inclinée vers la joue, qui lui venait d'une rencontre sur les docks avec un homme armé d'un coup-de-poing américain. De l'autre côté, au coin de la bouche, il y avait un autre bourrelet de chair cicatrisée provenant d'un coup de couteau. [...] Ce n'était qu'un docker de trente-cinq ans[...]

    [Nick Andros, manoeuvre dans le bâtiment]
    Il était petit et très gros et avait le nez en forme de bec. Il était aussi complètement chauve et son crâne poli brillait à la lueur des lampadaires et du clair de lune.

    [Mooney, peintre d'enseignes]
    C'était un homme grand, solidement bâti, avecdes épaules tombantes et un cou épais.Il avait une masse de cheveux couleur carotte, toujours soigneusement peignés, séparés au milieu et aplatis. Sa peau était tyrès pâle, presque comme celle d'un nourrisson. Bien qu'il ait trente-six ans, son visage ne portait aucune ride et ses yeux gris-vert étaient clairs et brillants, de sorte que seule sa voix trahissait son âge.

    [Dugan, bistrotier]
    C'était un petit homme maigrichon qui n'avait plus que quelques brins de cheveux sur la tête[...]

    [Newton Channing]
    Il avait un teint blafard et des traits fragiles et sensibles. Les ombres sous ses yeux ressemblaient au reflet sombre de ce u'il avait en tête la plupart du temps.

    [Loretta Channing]
    Elle avait un très beau visage et une silhouette fine et élégante, de longs cheveux ondulés et des yeux verts. Elle devait mesurer un peu plus d'un mètre soixante et avoir vingt-cinq ans.

    [Tom Kerrigan]
    A cinquante-trois ans, avec son auréole de cheveux blancs soigneusement coiffés en arrière, Tom Kerrigan était un très bel homme, grand, fort et musclé [...]

    [Lola]
    C'était une imposante femme d'environ quarante-cinq ans, avec des cheveux noirs de jais séparés au milieu et retenus bien serrés sur la nuque. Pesant près de cent kilos, répartis surtout au niveau du buste et du postérieur, elle avait une taille étonnamment fine et de longues jambes qui la faisaient paraître bien plus que son mètre soixante-quinze. [...] Elle avait le teint basané[...]

    [Bella, fille de Lola]
    Bella avait dans les vingt-cinq ans.[...] Plutôt grande et bien chair, c'était la réplique de sa mère en un peu plus petit. Ses cheveux étaient du même noir de jais, ses yeux noirs étincelants, et sa peau cuivrée comme celle des cherokees. Elle portait les mêmes rondeurs généreuses qu'elle mettait en valeur avec des jupes et des chemisiers moulants.

    [Rita Montanez]
    [...]les longues boucles d'oreille brillantes, les cheveux noirs laqués, le visage café au lait [...] elle possédait des courbes qui obligeaient les hommes à avaler leur salive lorsqu'elle les croisait dans la rue. Rita était un mélange d'Africaine et de Portugaise et elle arborait les plus belles caractéristiques physiques de ses ancêtres. Ses yeux d'onyx étaient bordés de longs cils, elle avait un nez joliment form et des lèvres pulpeuses sans être charnues. Elle avait une trentaine d'années et paraissait n'en avoir que vingt.

    {Ruttman, chef équipe dockers]
    C'était un homme important qui n'avait pas quarante ans. A moitié chauve, il avait un nez aplati, des lèvres épaisses et marquées de cicatrices,, une mâchoire et un menton puissants. Ses bras étaient tatoués du poignet à l'épaule et les poils de son torse ressemblaient à un écran de feuillage devant un grand tatouage, la tête violette, marron et noire d'un buffle d'Afrique.

    [Frieda, 43 ans, vieille sorcière dans un bar]
    Elle était petite et informe et avait des cheveux teints en orange.

    [Dora, la quarantaine, vieille sorcière dans un bar]
    Elle avait la gorge enrubannée de cicatrices provenant de coups  de couteau, et sur le visage une hideuse cicatrice verticale qui descendait de l'oeil droit à la bouche. Elle était de taille moyenne et devait peser dans las quarante kilos.

    [gitane]
    [...] une grande femme osseuse avec un nez en forme de bec [...] Elle avait passé la cinquantaine.

    [femme de ménage]
    C'était une petite femme très maigre. Son visage portait d'horribles cicatrices de brûlures survenues lors d'un accident lorsqu'elle était enfant.

    [le marieur]
    C'était un petit homme d'environ soixante-quinze ans. Il était chauve, mais il lui restait trois touffes de cheveux blancs, une au-dessus de chaque oreille et une au milieu du crâne. Il sourit en découvrant une bouche édentée.

    (Traduction, 1955, François Gromaire)


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    1. « Loin de tendre à une fin quelconque, la véritable culture, comme toute aspiration à la perfection, porte en elle son propre sens « La route depuis la gare dessinait un long trait net à travers la forêt.»
    2. «Une photo, c'est souvent une chanson sans paroles.»
    3. «Assieds-toi là. »
    4. « Il longeait la ligne de faîte calcinée, tournait la tête à gauche et à droite, comme à la recherche de repères à moitié oubliés, ou d'un danger qu'il ne prenait pas très au sérieux. »
    5. « Le shérif Rodgerson Downey, du Comté d'Hillary, dans le Wyoming, se leva sans bruit en ce matin d'automne, et alla à la fenêtre ouvrant sur la façade de sa maison.»
    6.  « Paris-France est excitant et paisible. »
    7. « Ce jour-là - je vous parle de l'été de 1909 - il y avait de l'orage dans l'air. »
    8. « Le procureur de la République était debout, en chemise près du lit d'où émergeait le regard étonné de sa femme. »
    9. « " La marquise est sortie à 5 heures",  pensa Carlos Lopez. »
    10. « Il pensait ; Quand j'arriverai, personne ne croira que j'ai pu faire une trotte pareille, et moi non plus, par Dieu.»
    11. « Le soleil déclinait sur la plaine immense. »
    12. « On entendait le chant des grillons dans les hauts peupliers de Elm Street et les hurlements des enfants qui jouaient à cache-cache dans le chaud crépuscule de juin. »
    13. «  Encore quelques kilomètres et il serait chez lui, à Bush Creek, dans sa coquette maison où sa femme et ses deux jeunes fils l'attendaient. »
    14. « Les gendarmes sont encore venus ce matin alors que j'allais partir avec mon grand frère François. »
    15. « Jean-Charles Botmarine, dit "Charbo" par contraction (comme Charbovary) partit à reculons, pointant le mufle court de son pistolet mitrailleur sur le caissier blême de terreur. »
    16. « Venise, octobre 1510 »
    17. « Académie des Beaux -Arts de Vienne, début  du XXe siècle.»
    18. « Bal du Moulin Rouge, Paris, hiver 1895...»
    19. « Dis-moi...mon frère...me serais-je trompé?»
    20. « An 2 de l'ère Kaei (1849), le 18 avril.»
    21. « La représentation terminée, ils retournèrent à l'hôtel, puis au lit, pour la dix-septième fois en trois semaines.»
    22. « Piero Manzano donna un brusque et énergique coup de volant tandis que le capot de son Alfa glissait inexorablement en direction de la voiture vert pâle qui le précédait.»
    23. « Non, mais vraiment ! »
    24. « Ce matin, à l'angle de Friedrichstrasse et de Jägerstrasse, je vis deux hommes, deux SA qui démontaient une des vitrines rouges où est affiché chaque nouveau numéro du Stürmer. »
    25. « C'est lorsque vous êtes au régime que les tartes aux fraises du café Kranzler vous paraissent le plus appétissantes.»
    26. « C'était une belle et froide journée, une de ces journées qu'on aimerait passer à caresser le chien et à recharger le poêle.»
    27. « Il ne faudrait jamais raconter un voyage : on est d'avance vaincu. »
    28. « C'est parce que le moteur de sa vieille Ami 6 avait craqué dans le milieu de la côte qu'il est entré dans notre vie, avec cet air naturel du migrant qui ne s'embarrasse pas du superflu. »
    29. « Grofield ouvrit l'oeil droit et vit une fille escalader la fenêtre.»
    30. « Au bout d'un moment ça devient si moche qu'on a envie de tout arrêter. »
    31. « Elle gisait sur le dos, dans le ruisseau de Ruxton Street, à dix heures dix, la petite Chinoise. »
    32. « A travers les volets du bar, dans la rue déserte et jaune sous le soleil, Neale guettait l'homme rn chemise et pantalon marron qui courait vers une Mercury décapotable.»
    33. «30 juin 1947Je rentre enfin à Paris après quatorze ans d'exil en Italie.»
    34. «[Gap, 29 septembre 1859] Depuis ma dernière lettre, mes pérégrinations ont été nombreuses, si nombreuses que j'ai hâte de rentrer au bercail et de savourer notre amitié dans la paix et la tranquillité de notre vie intime. »
    35. « A New York, tout le monde cherche quelque chose.»
    36. « Mon nom est Ordo Tupikos, et je suis né à North Flat (Wyoming) le 9 novembre 1936. »
    37. « Sitôt le chasseur parti, Parker alla décrocher le téléphone pour donner son coup de fil. »
    38. « Parker sauta à bas de la Ford, un pistolet dans une main, le paquet d'explosifs dans l'autre. »
    39. « Le 3 avril 1993, Wilson Mizner s’ éteint dans sa chambre de l’ hôtel Ambassador, en soupirant : " Je suis en train de mourir au-dessus de mes moyens".»
    40. « Un soir je suis assis sur le lit de ma chambre d’ hôtel sur Bunker Hill, en plein coeur de Los Angeles. »
    41. « Le soir tombait quand Wayt Johnson descendit de cheval devant le Golden Girl Saloon.»
    42. « Ils avaient fini par m’avoir : j’assumais ma dignité d’ homme, je me crevais le cul à tenter de m’ ennoblir, bref je grattais depuis deux semaines chez Plantagrain- trônes de cabinets, pots de chambre, etc., fournitures pour petit coin  - et tout baignait dans l’ huile et la quiétude quand un matin, vers dix heures, le sous-chef du personnel, un petit type à sale tronche aux fins de mois difficiles, me pria sèchement d’ aller faire voir ma frime dans le bureau du dirlo.  
    43. « Je m’ appelle toujours Luj Inferman.
    44. « Une chemisette imitation soie guère plus épaisse que du papier-tasses, un falzar aussi légher que de la dentelle de gaufrette, et la veste de mon petit costard à trois ronds prête à s’ envoler et que je devais retenir quand y avait du zef, c’ était vraiment tout ce que j’ avais su l’cul quand je suis sorti de cabane.»
    45. « Le télégramme arriva à midi, adressé au chef des éclaireurs Walter Grein, Cortez Hotel, San Gorgonio, Arizona. »
    46. « L’ audition d’ Hernani avait causé à Stendhal une indigestion, mis la lecture du Rouge et le Noir produisit sur Victor Hugo le même effet qu’une violente rage de dents. »
    47. « Natty Bagworth, avec sa barbe brune et sa veste en daim dont les longues franges voletaient derrière lui, fit irruption dans la cour comme un taureau en furie et dispersa les chèvres, les poulets et les métis sur son passage. »
    48.  « En empochant son argent, le gars Delaurier avait fait la gueule. »
    49. « Quelques instants plus tôt, c’ était un homme calme qui analysait ses chances de s[ échapper et prenait conscinece de tous les risques, mais un vent nocturne souffla au-dessu sdu fleuve, avec ses odeurs de terre noire réchauffée par la pluie d’ été, le parfum  résineux des sapins et le relent âcre des feux de forêt, et quand ces senteurs naus&abondes lui parvinrent, il comprit immédiatement que la prudence n’ était plus de mise.»
    50. « Ce soir-là, à Bouillon de lecture, face aux caméras, parmi les quatre ou cinq faire-valoir de service puisés dans le cheptel de la littérature blanche, ils étaient deux, les vedettes de l’ émission, le désormais célèbre tandem Dochin-Gastinel »
    51. « Quand je l’ ai vue, j’ étais à Tupinamba, attablé devant un café et un "bizcocho".»
    52. « Nick s’ éveilla en frissonnant. »
    53. « La ville avait un nom, mais pas de forme, pas de rues, pas de centre. »
    54. « Aucun doute cette fois : là-bas, derrière le massif de chênes, une automobile venait de quitter la grand-route et roulait lentement vers eux dans le chemin creusé d’ ornières. »
    55. « Serena Caudill entendit des pas dehors, puis le grincement de la porte de lamaison, et elle comprit que John était rentré. »
    56. « Le jour se levait dans un ciel éblouissant, et pourtant il avait plu la nuit précédente, à torrents, par rafales soudaines et rageuses, comme il est fréquent à la mi-mars. »
    57. « Dick Summers gravit la crète qui surplombait la vallée tailladée de canyons, pas mécontent de laisser l’ Orégon derrière lui.»
    58. « Les trois vieux étaient assis, fumaient, lâchaient un mot, puis se taisaient pour entendre ses échos, comme s’ils possédaient l’ éternité pour dire ce qu’ils avaient à dire.»
    59. « Le puits noir de l’ oubli s’ ouvre comme un coquillage géant. »
    60. « La mère de David Lynche était une citadine et son père venait de la campagne.»
    61. « Dès qu’il fut arrivé à Portland, Logan Stuart laissa son cheval à l’ écurie d’ Oak Street e rebroussa chemin dans Front Street en direction du bureau de messagerie exprès.»
    62. « Les voisins avaient encore une scène de ménage. »
    63. « Les terres de Randal étaient hautes, mais les montagnes à l’ Ouest plus hautes encore. »
    64. « Un rayon de soleil entra par la fenêtre du bureau et éclaira les traits de Myra Nichols. »
    65. « Je ne savais pas par où commencer. »
    66.  « Il pleuvait à verse sur Philadelphie.»
    67. « Il est de mon triste sort de rédiger les dernières lignes de ce journal.»
    68. « Crip Daniels leva le camp et s’ engagea sur le chemin du col, à l’ instant où le ciel passait du gris ardoise au bleu mat. »
    69. « Tout commença par un rêve brusquement interrompu. »
    70. « Sur le coup de trois heures du matin, le paysage était absolument désert et le château, à la façade d’ un violet sombre, se détachait solennel, sur la pelouse en pente douce, verte et veloutée sous la lune.»
    71. « Au bord de la ruelle qui débouchait dans Vernon Street, un  chat gris attendait qu’un gros rat émerge de sa cachette.»
    72. « Amenée par les deux fleuves, la froidure de janvier enfermait Hart entre quatre murs de glace qui l’ enserraient inexorablement. »
    73. « Adossé au mur de briques de la confiserie Silver, au coin de la rue, Ralph se disait qu’il était temps de retrer et d’ aller dormir un peu. »
    74. « Une heure avant le jour, le vent se leva et balaya le désert, déplaçant le sable, changeant les formes des dunes sous les sombres mesquites. »
    75. « À onze heures vingt, un ivrogne correctement vêtu sortit en titubant d’ un débit de boisson illicite sur la 4e Rue. »
    76. « À l’ autre extrémité du bar il y avait foule, mais de son côté à lui,  il était seul, en train de boire un gin-tonic. »



    77. « Monsieur  et Poète,
      Stéphane Mallarmé a bien voulu me dire du bien de mes vers. »










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  7.  










    Mineratô Mochizuki (1964-)

    par la voie du passionnant blog



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  9. James Ivory à la Cinémathèque française :

      1  (Lee Remick, parfaite) et 2 (sortie après 45 minutes)

    résultat :


    pendant ce temps là dans l'autre salle : 
    mais vraiment Ivory :
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